Un groupe de travail étudiera un régime d'assurances pertes d'exploitation pandémie

Des voix se sont élevées pour reprocher aux assureurs de ne pas intervenir dans l'indemnisation des pertes d'exploitation des entreprises en arrêt d'activité du fait de la pandémie de Covid-19.

La réponse est simple, un régime d'assurance couvrant ce risque n'existe pas, ce qui fait que les assureurs ne disposent pas de réserves financières pour participer à leur indemnisation, les assurances pertes d'exploitation actuelles des entreprises, ne garantissent que les pertes consécutives à un dommage matériel d'incendie, d'explosion ou de bris de machines, qu'ils assurent, autrement dit, c'est une assurance complémentaire à une assurance dommages existante.

Ce qui a permis à la présidente de la Fédération française de l'assurance, la FFA d'affirmer « Nous ne sommes donc pas la profession en première ligne ».

Bruno Le Maire, le ministre des finances, a appelé à plusieurs reprises la profession de l'assurance à participer à l'effort de solidarité national, pour lui « Les assurances doivent être au rendez-vous de cette mobilisation économique ».

« J'y serai attentif » a lancé à son tour, à ce sujet, le président Macron, lors de son allocution télévisée du 13 avril, une déclaration saluée par l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie UMIH, le premier syndicat patronal des cafés, hôtels-restaurants et établissements de nuit, particulièrement touchés, ce qui n'a pas modifié la position de principe de la profession, exprimée par la présidente de la FFA.

Par contre, rien (vous en avez lu 24%, il reste à lire 76%, de cet article.)

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