La réforme des études de médecine implique la suppression du numerus clausus

L'expression latine « numerus clausus » peut se traduire par « nombre fermé » et dans le domaine des études de médecine en France, c'est bien le cas.

Le numerus clausus est une limitation décidée par une autorité publique ou professionnelle, si c'est une autorité publique, c'est pour répondre à un besoin que l'on ne veut pas dépasser, si c'est le fait d'une autorité professionnelle, on peut penser que c'est pour préserver une chasse gardée et ce n'est jamais très sein, ce qui fait que sa suppression est une bonne nouvelle à condition de trouver le système de sélection idéale à y substituer.

On ne peut pas, en médecine, imaginer ce qui se pratique dans d'autres disciplines universitaires et notamment en droit, où la sélection s'opère massivement dès la rentrée en première année, par jet d'éponge, par abandon, ou les salles de cours se vident à vue d'œil, avant la fin du 1er trimestre.

Le numerus clausus dans l'admission aux études médicales en France, découle d'une loi de 1971 permettant de fixer directement par arrêté ministériel le nombre d'étudiants pouvant être admis en (vous en avez lu 18%, il reste à lire 82%, de cet article.)

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