Le gouvernement est confronté à la grève des médecins libéraux

Les médecins libéraux font des études longues financées par l'Etat, mais une fois diplômés, ils se sentent brimés par les tarifs pratiqués par la Sécurité sociale, dont un certain nombre s'affranchit en pratiquant, en toute légalité, principalement les spécialistes, en catégories 2, des dépassements d'honoraires, financés par les assurances santé complémentaire, autres que les contrats de base, que le pouvoir cherche à encadrer de plus en plus, tout en leur imposant des charges importantes.

De cette situation découle une médecine à deux vitesses, des déserts médicaux où il est difficile d‘obtenir un rendez-vous auprès d'un médecin en catégorie 1, pratiquant le tarif de la Sécurité sociale, ce qui oblige les patients de se tourner vers les hôpitaux publics, en encombrant pour commencer les « urgences ».

Les (vous en avez lu 23%, il reste à lire 77%, de cet article.)

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