Les riches et les pauvres ne subiront pas de la même manière le changement climatique

Des études récentes, parues dans des revues scientifiques se placent dans l'hypothèse où la concentration de CO2 dans l'atmosphère atteindra 550 ppm, (parties par million), annoncé pour se produire au cours de la seconde partie du 21ème siècle, par deux chercheurs de l'université de Harvard en Californie, publiée dans la revue Nature Climate Change.

Cette concentration dépasse aujourd'hui 400 ppm et elle était de 300 ppm avant la révolution industrielle, si l'activité de l'homme est pour beaucoup dans le réchauffement climatique, elle n'est probablement pas la seule, la nature y joue aussi un rôle, évolutif, avec le temps.

Cette étude des chercheurs de Harvard porte sur les conséquences de la hausse de la concentration de CO2 dans l'atmosphère sur les teneurs en nutriments ou protéines dans les aliments, qui touche directement les populations qui en dépendent.

Les chercheurs ont calculé les effets sur la santé des populations avec un modèle constant d'alimentation.

Cette question est d'une importance fondamentale lorsque l'on sait que plus de 2 milliards d'êtres humains présentent déjà des déficits de fer, 1,5 milliard en zinc et plus de 600 000 millions en protéines, la plupart de ces populations étant plus ou moins pauvres, en fonction des endroits où elles vivent.

Il faut savoir que 63 % des protéines, 81 % du fer et 68% du zinc ingérés par les populations proviennent de sources végétales et non pas, contrairement aux croyances dominantes, de la consommation de viandes, donc d'origine animale.

Or, (vous en avez lu 24%, il reste à lire 76%, de cet article.)

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