Avec l'absence d'animation le bruit va finir par nous manquer

En temps normal, il n'y a pas d'endroit habité silencieux, partout où il y a de l'animation et de la circulation, il y a du bruit.

Le confinement a mis fin à tout cela, la vie s'est arrêtée comme par enchantement, pour avoir le droit de sortir, il faut se délivrer à soi-même une autorisation motivée, comme « l'Ausweiss » du temps de l'occupation allemande, délivré par la « Kommandantur », une invention inédite en droit public, qui aurait amusé Coluche « on s'autorise soi-même à sortir ».

Les villes normalement bruyantes sont devenues silencieuses, en permettant à leurs habitants de découvrir des bruits naturels, oubliés depuis longtemps, parce que couvert par le vacarme, comme l'aboiement d'un chien, le chant des oiseaux, car il en reste malgré tout encore, le bruissement du vent dans les arbres, avec l'arrivée des beaux jours, on va pouvoir dormir les fenêtres ouvertes, tant que le confinement sera maintenu.

A cet égard, le Premier ministre a (vous en avez lu 28%, il reste à lire 72%, de cet article.)

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