La multiplication des catastrophes naturelles transformera ce risque en certitude

Les experts en estimation des risques, dont l'avis permet aux assureurs de fixer les conditions de garantie et de prime des risques aléatoires, qui relèvent de leur champ d'activité, anticipent une hausse de la fréquence et de l'intensité des catastrophes naturelles d'ici la fin du siècle, en raison du changement climatique, alors que la société peine à y faire face.

Tout reste à faire, face à l'accélération des évènements qui conduisent à faire perdre, plus vite que l'on le pense, à défaut de mesures de prévention, le caractère aléatoire des risques catastrophes naturels, qui deviendront dès lors inassurables.

Les mesures de prévention sont variées et diverses et doivent être conçues en fonction de la situation sur le terrain, notamment en matière de d'aménagement des cours d'eau, de construction de digues, mais aussi de fermeté dans l'attribution des permis de construire, notamment dans les zones inondables ou menacées de submersion, où ils justifient un refus absolu.

En 2017, une année fertile en catastrophes naturelles, elles se sont succédé à un rythme inhabituel, les ouragans Harvey, Irma et Marie dans l'Atlantique Nord, ont semé la destruction dans les Caraïbes, à Porto Rico, au Texas et dans l'ouest de la Floride, puis les feux de forêt à répétition ont ravagé la Californie et des pluies torrentielles se sont abattues dans différentes régions de la planète.

La même situation de pluies torrentielles, assorties de chutes de grêles dévastatrices se sont abattues, en France au (vous en avez lu 48%, il reste à lire 52%, de cet article.)

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