Les flux migratoires provoqués par les catastrophes naturelles ne cessent de croître

L’importance des mobilités forcées, imputables aux catastrophes naturelles varie d’année en année et, entre 2008 et 2013, elles ont entrainé, en moyenne, le déplacement de 27 millions de personnes par an.

Dans la mesure où ces déplacements ont lieu, pour la plupart du temps à l’intérieur de leur pays, on ne peut pas qualifier les personnes déplacées de « réfugiés climatiques » d’autant plus qu’elles cherchent à retourner, dès que possible, sur leurs terres d’origine, une fois la situation ante en voie de rétablissement.

Le dernier rapport de l’Observatoire des situations de déplacements interne du Conseil norvégien des réfugiés, le NRC, constate, dans son rapport qu’il a publié le 17 septembre, qu’en 2013 les catastrophes liées aux aléas naturels ont été à l'origine du déplacement de 22 millions de personnes, soit près de 3 fois plus que les personnes contraintes de fuir un conflit armé, tout en concernant parfois les mêmes personnes.

Cette situation est en grande partie due à la croissance démographique et à l’urbanisation galopante dans des zones sujettes aux cyclones et aux inondations, notamment en Asie.

Elle expose de plus en plus de personnes au risque de déplacement, souligne Alexandra Bilale, directrice de la recherche et des politiques de l’Observatoire du NRC.

Selon elle, la concentration des résidents dans des zones à risques, où l’habitat est (vous en avez lu 51%, il reste à lire 49%, de cet article.)

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