Le monopoles des professions réglementées dans le collimateur de l’Etat
Article lu 17940 fois, depuis sa publication le 17/07/2014 à 08:01:38 (longueur : 2691 caractères)
Le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, vise les 37 professions réalimentées, dont un rapport de Bercy pointe les rentes tirées de leurs activités, souvent sans rapport avec le travail réel fourni et les risques encourus.
Son objectif n’a rien de théologique, mais il est de réduire le niveau de leurs facturations, en moyenne de 20 %, de manière à dégager 6 milliards de pouvoir d’achat pour ceux qui doivent faire appel à leurs services et qui, dans la conjoncture actuelle, sont les bien venus.
Rappelons qu’il s’agit de prestataires de services, auxquels il est fait appel en fonction des besoins du quotidien, par obligation et non pas sans raison.
Ce sont les officiers ministériels, les notaires et les huissiers, mais aussi les pharmaciens, les ambulanciers, les auto-écoles et les taxis, dont on n’a pas fini de parler, depuis qu’une concurrence intempestive s'est installée, du fait des voitures privées avec chauffeur (concurrence qui perturbe leur activité protégée.)
La principale caractéristique des professions réglementées est que leur accès n’est pas libre, ce qui fait que leur nombre est limité, d’où l’absence de concurrence, un monopole, invoqué par Arnaud Montebourg, pour justifier son intervention.
La plupart d’entre elles se sont (vous en avez lu 47%, il reste à lire 53%, de cet article.)
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