La mégalomanie en affaires peut rendre sourd et aveugle

Nous avons un exemple frappant sous les yeux, le rachat de l'Américain Monsanto par le laboratoire pharmaceutique Allemand Bayer, aujourd'hui empêtré dans l'indemnisation des victimes des herbicides à base de glyphosate, de la marque phare de Monsanto, le Roundup, dont les difficultés juridiques, notamment aux Etats-Unis, étaient sur la place publique avant ce rachat.

Le glyphosate a été classé « probablement cancérigène pour l'homme » par une agence de l'Organisation mondiale de la santé, l'OMS et même si sa mise sur le marché a été renouvelée pour cinq ans dans l'Union européenne, faute d'une reconnaissance de sa dangerosité par les autorités de sécurité sanitaires des pays utilisateurs, c'est suffisant pour déclencher une avalanche de procès, de la part d'utilisateurs des herbicides incriminés, atteints d'un cancer qui, n'ont rien à perdre, mais tout à gagner.

Cette perspective a déclenché des milliers de réclamations et ce d'abord aux Etats-Unis à cause de la facilité d'accès à la justice pour celui qui a été victime d'un dommage et de la lourdeur des condamnations, si la faute de celui qui est à l'origine d'un dommage est reconnue par la justice, qui le condamne, dès lors, à verser à la victime des « dommages-intérêts punitifs » qui n'ont rien à voir avec l'importance du préjudice subi par la victime et dont le montant, laisse rêveur en Europe.

Le second aspect est celui des frais de justice et des honoraires des avocats, en sachant que les avocats Américains, au (vous en avez lu 23%, il reste à lire 77%, de cet article.)

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