La crise sanitaire nous prépare à l'indispensable mutation climatique
Article lu 73638 fois, depuis sa publication le 17/04/2020 à 07:32:08 (longueur : 6122 caractères)
La réduction généralisée de la circulation automobile, des avions et des navires de croisière et la réduction des activités industrielles se traduit immédiatement par une réduction visible de la pollution et par une diminution des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique.
Nous devons ce renversement de tendance, que nous attendons vainement, au confinement que nous impose la lutte contre la crise sanitaire, que les responsables politiques, tout en s'étant engagé en 2015, dans le cadre du traité de Paris pour le climat à mettre en œuvre, mais ne font pas, par manque généralisé de courage politique, quelle que soit la forme de l'Etat qu'ils dirigent et de la manière dont ils sont arrivés à sa tête.
C'est dans ce contexte qu'un sociologue et philosophe, anthropologue des sciences, Bruno Latour explique dans une tribune « que l'exigence de protéger les Français pour leur bien, mais c'est valable pour l'humanité entière, pour leur propre bien contre la mort est infiniment plus justifié dans la crise écologique que dans la crise sanitaire. »
Dans quelques semaines, le virus étant vaincu, la crise sanitaire sera oubliée, elle aura provoqué des morts, souvent des morts prématurées, que la baisse de la mortalité au cours des deux prochaines années confirmera, comme ce fut le cas après la canicule de 2003.
Les (vous en avez lu 22%, il reste à lire 78%, de cet article.)
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