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Ce qu’il reste à faire pour tenter d’éviter la catastrophe climatique annoncée

Ce qu'il reste à faire pour tenter d'éviter la catastrophe climatique annoncée

Article lu 31519 fois, depuis sa publication le 16/05/2014 à 07:59:11 (longueur : 4785 caractères)


Du dernier volume de son 5ème rapport du GIEC, qui dresse sur la question du climat un état des connaissances actuelles, il ressort que le retour en force du charbon est la cause principale de la hausse des émissions de gaz à effet de serre, mesurée entre 2000 et 2010.

C'est, une hausse plus importante, en dix ans, que celle constatée au cours des trois précédentes décennies.

Cependant, les spécialistes réunis sous l'égide de l'ONU, il y peu à Berlin considèrent qu'il est encore possible de maintenir la hausse des températures en deçà des 2 degrés, par rapport à l'ère préindustrielle, à condition de renverser radicalement la tendance de ces dernières années.

Cela signifie, qu'il faut diviser par deux, d'ici 2050, les émissions actuelles de gaz effet de serre et de les éliminer totalement d'ici la fin du siècle.

Concrètement, cela suppose des investissements majeurs dans tous les domaines, qu'il s'agisse de l'énergie, du transport ou encore de l'agriculture, ce qui tombe mal dans la situation économique et financière actuelle, pour la quasi-totalité des pays.

Cependant, des décisions communes devront être prises par la communauté internationale, car tous les Etats devront y contribuer et ce dans le cadre des prochaines conférences internationales sur le climat, notamment celle de Paris, en 2015.

Personne ne peut dire qu'il ne savait pas, car le 2 septembre 2002, à l'occasion du Sommet mondial du développement durable, Jacques Chirac, représentant la France en qualité de Président le République a déclaré :
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. Il est temps, je crois, d'ouvrir les yeux. »

Depuis, les conférences internationales se sont enchainées les unes aux autres, mais rien de définitif n'a été décidé, que d'occasions manquées, pour arriver au constat que l'on sait.

Face à cet échec, 15 pays, à l'origine de 75 % des émissions mondiales des gaz à effet de serre, vont étudier ensemble les modalités de décarbonatation profonde, pour atteindre l'objectif fixé par le GIEC , pour 2050, pour sortir de l'impasse.

Malheureusement, cette initiative ne vient pas des gouvernements qui sont responsables de cette inaction, mais de centres de recherches qui ont répondu à l'appel du Sustainable Developement Solutions Network, un réseau de réflexion, un « think-tanks » crée en 2012 sous l'égide des Nation Unies et de l'Institut pour le développement durable et les relations internationales, l'Iddri, basé à Paris.

Pour Laurence Tubiana, directrice de l'Iddri, pour expliquer cet échec, elle pense que la négociation climatique, c'est, jusqu'à présent concentré sur des objectifs et sur un agenda sans s'interroger sur ce que cela signifie concrètement, comme effort de transformation pour chaque pays.

Notons que s'il n'y avait que ça, la solution serait vite trouvée, alors que la problématique est malheureusement ailleurs et ne se limite pas à une simple question d'approche.

Pour parvenir à l'objectif de limiter, à la fin du siècle le réchauffement atmosphérique moyen à 2° C , chaque pays doit se préparer à des efforts considérables.

Rappelons que le seuil de 2 degrés a été officiellement retenu, comme à ne pas franchir, par les Nations unies en 2010, mais sans savoir comment ne pas le dépasser.

Or, au même moment, le GIEC avait confirmé que la trajectoire actuelle d'émission de CO2 conduisait à un réchauffement plus proche de 4 degrés que de 2.

Pour limiter le réchauffement à 2 degrés, il faut, pour diviser par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050, ne pas dépasser un quota de 2 tonnes par an et par personne, en sachant que les émissions atteignent actuellement 17,3 tonnes par habitant aux Etats-Unis, près de 6 tonnes en France et en Chine et moins de 2 tonnes en Inde.

Bien qu'il soit irréaliste de vouloir atteindre un tel objectif partout dans le monde, la seule tentative pour y arriver implique une transformation dans la production d'énergie et une rupture généralisée dans le mode de vie de tous, explique Henri Weismann, le coordinateur du projet d'étude en cours d'exécution.

Une fois le travail en cours terminé, nous en connaîtrons rapidement l'impact sur les décideurs politiques mondiaux, car les conclusions qui en découlent seront présentées par le secrétaire des Nations unies, Ban Ki-moon au Sommet sur le climat, de l'ONU, organisé en septembre 2014 à New York.

Le sommet sur le climat sera suivi, en décembre de la conférence annuelle sur le climat, qui aura à préparer la conférence de 2015 de Paris, dont devrait sortir un accord international contraignant et décisif sur la maîtrise du réchauffement atmosphérique.

Nous verrons, à cette occasion, si l'appel lancé par Jacques Chirac, il y a plus de 20 ans, a fini, par être entendu.



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