Après le scandale PIP, I’INSERM s’interroge sur l'impact des prothèses mammaires

Il y a actuellement 340 000 porteuses d’implants mammaires, de différentes marques, en France, ce qui motive de la part de l’INSERM une vaste étude sur leur impact sur le corps humain, mal connu jusqu’à présent.

Son programme consiste au lancement d’une étude épidémiologique, pour suivre 100 000 porteuses d’implants mammaires pendant 10 ans.

Cette étude, baptisée Lucie a été demandée par l’Agence nationale de sécurité du médicament, l’ANSM et par la direction générale de la santé au ministère de la Santé.

Elle vient d’être lancée après deux années de préparation, par Laurent Vathaire, pour obtenir les autorisations nécessaires et pour en préparer la méthodologie.

Celui-ci va diriger cette étude depuis son unité INSERM de l’Institut Gustave Roussy, de Villejuif.

Son but est de mesurer scientifiquement et au long court les dégâts de santé, de l’allergie cutanée au cancer, ceux que l’on peut imputer aux implants mammaires ou qui serait cachés à cause des implants.

Il s’agit d’étudier l’ensemble des prothèses au gel de silicone pour être en mesure de les comparer les unes aux autres et, par son ampleur, l’étude pourra servir de base de données générales sur les prothèses mammaires.

L’étude ne compte pas uniquement sur (vous en avez lu 57%, il reste à lire 43%, de cet article.)

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