Pour la prise ne charge de la dépendance personne ne descendra dans la rue

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, les pères fondateurs de notre Sécurité sociale, n'ont pas jugé utile de créer une branche dédiée à la dépendance, qui aujourd'hui fait cruellement défaut.

A cette époque, l'espérance de vie n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui, ce qui fait le nombre de personnes dépendantes à l'époque ne justifiait pas que l'on s'en inquiète, bien qu'il y eût des asiles pour les accueillir.

Puis, les conditions de vie, dans une France encore rurale, facilitaient la solidarité entre les générations où l'accueil d'une personne âgée mais généralement encore valide, ne posait généralement pas de problème.

Cette situation a évolué, d'abord lentement, puis en s'accélérant, à la fois par l'effet de l'allongement de l'espérance de vie sur l'état physique des personnes âgées et sur la migration de populations rurales vers les villes, comme le chantait si bien si bien Jean Ferrat, en faisant l'apologie des poulets aux hormones, au menu, dans les HLM.

La prise en charge de la dépendance est en fait un problème de financement, qui n'a jamais été assumé.

A l'époque où les retraites étaient celles conçues en 1945, avant d'être rabotées progressivement, pour aboutir à ce qu'elles sont aujourd'hui, elles permettaient difficilement de faire (vous en avez lu 21%, il reste à lire 79%, de cet article.)

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