Le retour de l'école à la maison a été émaillé de bugs informatiques

Les causes de ces bugs s'expliquent parfaitement, à commencer par l'importance des connexions simultanées et par un manque de rodage du système mis en place, forcément avec hâte et précipitation, ce qui s'est traduit par des connexions impossibles à établir du premier coup, des connexions interrompues ou bloquées, de quoi provoquer la colère des parents des élèves mais aussi des enseignants qui ont le sentiment que les leçons du confinement chaotique de mars à mai 2020 n'ont pas été tirées, au moment où 12,5 millions d'élèves sont confrontés, une fois de plus à l'enseignement à distance et ils sont, cette fois-ci, mieux équipés.

Dans un communiqué diffusé jeudi dernier, les proviseurs du SNPDEN-UNSA écrivent qu'il y a urgence à utiliser avec profit les quinze jours de vacances pour paramétrer, dimensionner correctement et sécuriser complètement ces outils essentiels dans le contexte actuel, pour eux le renouvellement de cette situation le 26 avril ne saurait être envisagé, en parlant de « faillite générale ».

Toute la semaine, on aura en effet entendu les parties prenantes, ministre de l'éducation nationale, collectivités locales, prestataires de services, de se renvoyer la balle au lieu d'identifier les causes des bugs et d'y remédier.

Aux (vous en avez lu 37%, il reste à lire 63%, de cet article.)

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