La COP 21 ne peut pas se terminer sans accord Article lu 32372 fois, depuis sa publication le 11/12/2015 à 07:54:56 (longueur : 3765 caractères)
La COP 21 est condamnée au succès, parce qu'il ne peut pas en être autrement.
Nous sommes actuellement sur une trajectoire de réchauffement de 5 à 6 degrés, ce qui rendrait progressivement la vie sur terre impossible, si rien n'était fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de manière à limiter le réchauffement, déjà largement avancé, au plus à 2 degrés.
Les pays à l'origine des émissions et ceux qui les ont rejoints depuis, notamment la Chine et l'Inde, ont admis l'existence de cette condition de survie sur notre planète et doivent s'engager à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en conséquence.
Il reste à se mettre d'accord sur la portée de leurs engagements.
La première condition à remplir consiste à remplacer les énergies fossiles, charbon pétrole et gaz, par des énergies non polluantes, hydraulique, solaire et éolienne, ce qui pose le problème du stockage de l'électricité, non encore résolu.
Il faudra recourir au nucléaire en attendant de développer d'autres énergies, comme l'hydrogène, non encore domestiqué.
Les populations, à commencer par celles habitant les grandes villes devront changer leur mode de vie et de circulation, alors que l'habitat et la circulation participent, dans une proportion importante, au réchauffement climatique.
Les changements à réaliser prendront un certain temps mais sont à notre portée, ils relanceront au contraire l'activité, là où elle est en panne.
Il n'en est pas de même du financement à mettre en place pour l'évolution des 134 pays en développement, membres du G77, pour leur permettre de participer à l'évolution climatique et à leur adaptation à ses conséquences.
Les pays développés se sont engagés à y consacrer 100 milliards de dollars par an, à compter de 2020, alors, qu'à quelques exceptions près, ils sont fortement endettés et vivent à crédit.
L'argent existe, mais il est entre les mains de fonds « souverains », pas prêts à s'en défaire, jusqu'au moment où ils auront compris qu'il ne leur servirait à rien, dans un monde à la dérive.
Pour qu'ils s'en convainquent, il faudra encore du temps.
Entre-temps, les membres du G 77 attendent dès l'engagement concret de la COP 21 et qu'il faudra pouvoir leur donner, dans la mesure du possible.
La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a dit que l'argent doit venir des banques et des entreprises, mais celles-ci ont des principes de rentabilité et de retour sur investissement à respecter.
Pour la présidence française de la COP 21, le plus dur reste à faire, même si les négociateurs ont présenté une ébauche d'accord.
A l'heure où j'écris ces lignes (Mardi 8 décembre), la COP 21 n'est pas terminée, mais Laurent Fabius a prévu que le docuement final devait être bouclé, car il fallait ) - ensuite - qu'il soit traduit dans le 5 langues officiels pour pouvoir être signé Vendredi 11 décembre.
On peut imaginer que les groupes de travail planchent, pour cette dernière ligne droite 24h/24. Des accords doivent être trouvés pour chaque point, or chaque pays a des contraintes et des attentes différentes et pourtant, ils doivent se metter d'accord.
En fin de compte, si les 12 jours qe durent la COP 21 sont suffisant pour la zone des pavillons abritant les stands des différents différents, nombre de conférences et débats sont suffisant.
On peut se demander si 12 jours suffisent pour préparer le document final. Heursement que des réuions préparatoires se sont tenus avant la COP 21.
De toutes les manières un document sera finalisé poru Jeudi, traduit et ratifié Vendredi.
La COP 21 doit être une réussite, il ne peut pas en être autrement, c'est l'avenir de l'humanité qui est en jeu
Erik Kauf
Rédacteur en Chef
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