La crise des urgences trouve son origine dans celle de la médecine de ville
Article lu 9476 fois, depuis sa publication le 11/10/2019 à 07:54:51 (longueur : 6502 caractères)
Dans un passé pas très lointain, les habitants en ville comme ceux des campagnes avaient un médecin de famille, pas toujours au courant des derniers progrès de médecine, mais dévoués à ses patients, qu'ils cherchaient à soigner, en demandant conseil à un confrère, en cas de besoin.
Le médecin de famille recevait tous les jours ses patients et se déplaçait régulièrement pour voir ses patients alités, en faisant faire, sur mesure par les apothicaires de l'époque, les gouttes, pilules cachets et suppositoires, à partir de quelques ingrédients de base en nombre limité, à cette époque il n'y avait pas le Vidal, le dictionnaire des milliers de spécialités.
Les médecins se faisaient honorer avec tact et mesure, par leurs patients une notion totalement inconnue aujourd'hui, il y avait aussi, pour les malades les moins argentés des dispensaires municipaux, au même titre que les bains douches, tombées en désuétude, que des municipalités, tout au moins pour ce qui est des dispensaires nommés centre de soins aujourd'hui, cherchent à reconstituer, avec des médecins salariés, pour mettre fin aux déserts médicaux.
Le manque de médecins de ville est le résultat d'une question de carrière, d'argent et de mentalité des médecins, formés en trop faible nombre, contrairement aux autres disciplines universitaires à cause du « numerus clausus », en médecine voué à disparaître.
Les (vous en avez lu 21%, il reste à lire 79%, de cet article.)
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