La pénibilité au travail ne sera plus un facteur essentiel de l'âge de départ à la retraite

La pénibilité au travail après correction conceptuelle ne devrait plus être un facteur essentiel de l'âge de départ à la retraite. Au moment de la mise en place de la Sécurité sociale, à compter du 1er janvier 1946, celle des salariés du secteur privé, dont la branche vieillesse gérée par la Caisse nationale d'assurance sur la vie la CNAV, sur les bases arrêtées à Alger par le Conseil national de la résistance, l'âge légal du départ à la retraite avait été fixé uniformément à 65 ans et les régimes complémentaires de retraite par répartition, s'y sont alignés.

Personne n'y a trouvé à redire, la France était à réorganiser et à reconstruire après sa libération, il fallait intégrer 4 millions de prisonniers de guerre de retour d'Allemagne dans les circuits du travail et verser des pensions, sur la base de reconstructions de carrière, à des personnes qui avaient peu, voire pas du tout cotisés pour leur retraite, sur la base de la solidarité entre les générations.

La CNAV gérait les retraites du secteur privé, alors que le secteur public mettait en place ses régimes spéciaux, sur le modèle de celui des mineurs, conçus en fonction de la pénibilité de leurs métiers respectifs.

Parallèlement, les commerçants et les professions libérales se sont dotés de régimes de prévoyances, dont les retraites, fondés sur des dispositions fiscales adaptées à leur mode de fonctionnement.

L'âge de départ à la retraite à 65 ans a été rapidement contesté, notamment par les salariés de la métallurgie, qui (vous en avez lu 25%, il reste à lire 75%, de cet article.)

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