État des échanges entre l'Union européenne et les États-Unis avant la hausse des droits de douane de 15 % (Erik Kauf) Cette hausse imposée par Donald Trump a été arrachée à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour éviter une guerre commerciale. On ne peut pas dire, à l'heure où nous écrivons ces lignes, que les discussions sont terminées ; elles reprendront si les États membres de l'Union européenne n'acceptent pas cet accord.
Pour Donald Trump, la priorité reste la réduction du déficit commercial américain. Sa stratégie consiste à rendre les importations plus coûteuses pour les consommateurs, dans l'espoir de décourager les achats étrangers. Si l'Europe exporte largement ses biens vers les États-Unis, elle n'en demeure pas moins un client important des services américains.
Depuis son premier mandat (2017-2021), Trump a fait du déficit commercial une véritable obsession politique et économique. Persuadé que le déséquilibre de la balance des échanges affaiblit son pays, il n'a cessé de reprocher à ses partenaires, en particulier l'Union européenne, de tirer profit du marché américain pour écouler leurs produits, sans pour autant offrir la même ouverture à leurs propres marchés. Cette ...