Protoxyde d'azote : l'alerte rouge après un accident mortel à Alès Le drame survenu à Alès, ce mercredi 3 décembre 2025, a ravivé une inquiétude croissante : l'usage détourné du protoxyde d'azote, plus connu sous le nom de « gaz hilarant », continue de provoquer des morts sur les routes françaises. Trois jeunes y ont perdu la vie. Dans leur véhicule, les enquêteurs ont retrouvé plusieurs bouteilles du gaz incriminé. Face à cette tragédie de plus, l'association « 40 millions d'automobilistes » appelle à un durcissement urgent de la législation, jugeant les outils actuels bien trop faibles au regard du risque réel encouru.
Si la vente du protoxyde d'azote a été partiellement encadrée ces dernières années pour limiter ses usages détournés, les acteurs de la sécurité routière constatent que ces mesures demeurent loin d'être dissuasives. Le gaz reste facile à se procurer, et son image faussement inoffensive séduit une jeunesse en quête d'expériences rapides et peu coûteuses. Selon les forces de l'ordre, des cas de consommation au volant sont désormais détectés dans plusieurs régions, révélant une tendance préoccupante.
Pour « 40 millions d'automobilistes », il ne s'agit ni d'un phénomène marginal, ni d'un simple « écart festif », mais d'un comportement routier criminel. « Combien faudra-t-il d'accidents graves et de morts pour que l'État prenne la mesure de ce nouveau danger ?
Le protoxyde d'azote au volant n'est pas un jeu, c'est une altération brutale des facultés, comparable à la prise de stupéfiants ou d'alcool. Les sanctions doivent être adaptées à cette réalité », insiste Pierre Chasseray, Délégué général de l'association.
L'appel à ...
