COP 30 à Belem (Erik Kauf)

Une conférence sous tension qui ne parvient pas à transformer l'essai climatique

La trentième Conférence des parties s'est achevée à Belem dans un climat difficile qui reflète les fractures persistantes entre pays développés et pays en développement. Dès son ouverture, la rencontre internationale n'a pas bénéficié d'un contexte favorable. Pourtant placées sous l'autorité du Secrétaire général de l'ONU, les COP ont pour mission de maintenir l'effort collectif mondial sur la trajectoire définie en 2015 par l'Accord de Paris, qui fixe une limite de réchauffement « nettement inférieure à 2°C » et si possible à 1,5°C d'ici la fin du siècle. La COP 30 devait représenter une étape décisive de mise en cohérence des engagements, mais les espoirs ont vite été tempérés.

Fracture Nord Sud et promesses non tenues

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