Le secteur historique de la seconde main est fragilisé par le niveau médiocre des pièces à revendre Le secteur historique solidaire de la seconde main traverse une période critique. Les vêtements issus de la fast fashion, désormais majoritaires dans les dons, fragilisent profondément l'économie circulaire sur laquelle reposent des acteurs comme Emmaüs ou Le Relais. Leur qualité médiocre rend ces pièces difficiles à revendre, obligeant les centres de tri à traiter toujours plus de volumes pour trouver toujours moins de produits valorisables.
Dans le centre de tri Emmaüs d'Ivry sur Seine, un vaste entrepôt de 2 000 m² rempli de bacs gris débordant de vêtements, le constat est amer. « Nous sommes toujours quarante, mais les volumes explosent », déplore le responsable du réseau Emmaüs de Paris, inquiet de ne plus pouvoir absorber l'afflux continu de dons. La ...
