Les cas de chikungunya se multiplient en France métropolitaine
Article lu 11744 fois, depuis sa publication le 08/07/2014 à 16:21:50 (longueur : 2644 caractères)
Les portes à l’arrivée du chikungunya, mais aussi à la dengue sont ouvertes en France métropolitaine, du fait de la conjugaison des deux facteurs de contamination, la multiplication des moustiques tigres sur notre territoire et la présence de plus en plus de personnes porteuses des virus de ces maladies tropicales.
En piquant une personne porteuse de l’un de ces virus, le moustique s’infecte lui-même et infecte sa prochaine victime qui, à son tour, devient une nouvelle source d’infection, ce qui conduit à teme , à une véritable escalade.
Ainsi, depuis le 1er mai, 98 cas der chikungunya ont été détectés, principalement dans les Bouches du Rhône, le Var et le Rhône, contre deux cas seulement, l’an passé, entre le 1er mai et le 30 novembre.
Rappelons que cette maladie n’est pas anodine, elle se caractérise par une forte fièvre et des douleurs articulaires et peut affaiblir le malade pendant de longs mois, pouvant, chez des personnes âgées très fragiles, entrainer la mort.
On a également recensé 40 cas de dengue.
Les cas signalés ont pour origine les Antilles et la Guyane où sévit depuis décembre 2013 une redoutable épidémie de chikungunya, avec plus de 90 000 cas déjà signalés.
Les autorités sanitaires s’en inquiètent du fait de la progression vers le Nord et vers l’Est de la France des moustiques tigres, désormais signalés un peu partout, depuis l’arrivée, il y a dix ans d’un premier moustique, en provenance d’Italie.
Le nord-est de l’Italie a connu à cette époque, en 2006-2007, une (vous en avez lu 58%, il reste à lire 42%, de cet article.)
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