L’InVS confirme la poursuite de la flambée de chikungunya dans les Caraïbes

Selon le dernier bilan de L’Institut national de veille sanitaire, l’InVS, la pandémie de chikungunya qui frappe le Caraïbes ne ralentit pas.

Environ 10 000 nouveaux cas par semaine sont relevés en Guadeloupe, en Martinique, à Saint Martin et en Guyane.

La maladie n’est mortelle que dans moins d’un cas sur 1 000 et ne concerne, en général, que des patients fragilisés par l’âge ou par d’autres problèmes de santé.

Le chikungunya donne lieu à une forte fièvre de quelques jours et des douleurs articulaires intenses pouvant durer 2 semaines, ce qui rend, temporairement, invalide.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, vient de se rendre en Guadeloupe et en Martinique, pour manifester sa solidarité.

Elle a annoncé, à l’occasion de sa visite, la prise en charge à 100 % du traitement du chikungunya par l’Assurance maladie et la suppression des trois jours de carence pour les arrêts de travail qui sont liés.



Pour se protéger contre la maladie, il faut éliminer le moustique tigre, l’Aedes abopictus qui en est le vecteur, en détruisant ses lieux de reproduction, qui sont tous les points d’eau stagnants, y comprises plus petits.

Avec l’arrivée de la saison des pluies, nous entrons dans la période la plus dangereuse de l’année, où la maladie risque d’exploser, selon Harold Noël, épidémiologiste au département des maladies infectieuses de l’InVS et nous n’en avons pas, actuellement, atteint son pic.

La maladie (vous en avez lu 66%, il reste à lire 34%, de cet article.)

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