Fausse joie des antinucléaires, le réacteur 2 de Fessenheim a repris du service

Alors que le réacteur numéro 1 est à l’arrêt depuis le 9 avril en raison d’une fuite détectée dans sa tuyauterie d’eau, dans la partie non nucléaire, un arrêt automatique du réacteur numéro 2 a été déclenché malencontreusement, à la suite de la fermeture intempestive d’une soupape qui règle l’arrivée de la vapeur sur le groupe turbo-alternateur, dans la partie non nucléaire de la centrale.

Cette série d’incidents arrive au mauvais moment, alors que les regards des antinucléaires sont braqués sur cette centrale, en se demandant si les pouvoirs publics ne vont pas revenir sur la promesse de François Hollande de l’arrêt avant la fin de son mandat, alors que tout s’y oppose depuis.

En effet, EDF a obtenu l’autorisation, au prix d’importants travaux de sécurité, déjà en cours, de l’Autorité de sécurité nucléaire (ASN), de prolonger son activité de 10 ans.

De plus le coût de l’arrêt est des mesures qui y sont associées sont estimées à 4 milliards d’euros, que EDF ne peut, ni prendre en charge, ni répercuter sur les consommateurs et qui ne sont pas inscrits au budget de l’Etat.

Une fois à l’arrêt, il faudra lancer le démantèlement de la centrale, une première, avec les problèmes de sécurité, techniques et financiers, que l’on peut imaginer.

C’est un vaste projet qui n’est pas à notre portée et qui, sauf acharnement politique, n’est pas d’actualité, à lire le communiqué de EDF.

Cependant, dans leur communiqué, les organisations (vous en avez lu 58%, il reste à lire 42%, de cet article.)

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