La mort de Jacques Servier ne met pas fin au procès du Mediator

Si le docteur Jacques Servier, fondateur du groupe pharmaceutique français Servier, vient de décéder, sa disparition, c’est une certitude, ne met pas fin au procès du Mediator, mais elle en changera la nature.

Le docteur Irène Frachon, la pneumologue qui a été la première à dénoncer les risques du Mediator, a affirmé, à juste titre, « que la justice ne s’arrêtera pas, et que les victimes doivent le savoir ».

Elle a ajouté « Si la personne a disparu, le nom de Jacques Servier et ses collaborateurs auront à répondre des crimes devant la justice » en qualifiant le disparu de « manipulateur et d’escroc ».

Le procès, programmé en 2015, avec pour principal mise en examen , l’aujourd'hui disparu Jacques Servier et devra être réorienté sur les principaux collaborateurs, impliqué dans ce qui demeure le scandale du Mediator.

Alors que la responsabilité pénale encourue dans ce scandale était concentrée sur le président du groupe, elle sera à éclater en fonctions des attributions respectives de ceux qui sont présumés y avoir contribué.

Ce n’est pas une mince affaire et cela risque de prendre du temps, de quoi ajourner le procès, en attendant les instructions supplémentaires et ciblées à conduire.

Une fois le (vous en avez lu 46%, il reste à lire 54%, de cet article.)

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