Les implants mammaires PIP ; au gel de silicone ordinaire, sont plus fragiles qu’annoncé
Article lu 14188 fois, depuis sa publication le 20/04/2012 à 09:14:03 (longueur : 1801 caractères)
Le taux de rupture des implants mammaires PIP pourrait être plus nombreux que prévu d’après une étude britannique.
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La durée normale de vie d’un implant mammaire est, selon les fabricants et les chirurgiens plasticiens de l’ordre d’une douzaine d’années, mais sans risques pour la patiente car, en cas de rupture prématurée de l’enveloppe externe, le gel de silicone est normalement conçu de manière à ne pas provoquer d’irritation sur les tissus environnants.
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Ce n’est pas le cas, dans une majorité de cas du gel de silicone utilisé dans les implants PIP qui serait un produit à usage industriel et non pas à usage médical.
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Depuis que l’alerte a été donnée, une Française concerner sur cinq a déjà fait retirer ces implants à risques, d’après un bilan établi en février, alors que près de 2000 ruptures prématurées on déjà été constatées en France.
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Rappelons que le Gouvernement français, qui fait prendre en charge par l’Assurance maladie le coût du retrait des implants, l’a recommandé en décembre 2011 aux femmes concernées.
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Cependant, il n’est pas imaginable qu’une femme fasse procéder au retrait des implants mammaires, sans les faires remplacer en même temps.
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Or, cette intervention, relativement conteuse n’est pas prise en charge, lorsqu’il s’agissait à l’origine, comme dans la majorité des cas, d’intervention de chirurgie esthétiques, non prise en charge, ni par l’Assurance maladie, ni par les assurances santé complémentaires.
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Malheureusement pour les patientes, PIP n’est pas solvable et son assureur conteste la validité de l’assurance qui couvre sa responsabilité civile.
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Il reste la possibilité d’un éventuel recours contre le prescripteur des prothèses PIP, selon le cas d’espèce, la clinique où a été effectuée l’intervention ou le chirurgien qui y a procédé.