Le sort de l’assurance complémentaire santé est entre les mains du gouvernement
Article lu 28243 fois, depuis sa publication le 16/05/2014 à 11:10:29 (longueur : 4558 caractères)
Actuellement, nous sommes entrée, de plein pied, dans la médecine à deux vitesses et, si le gouvernement met en oeuvre ses projets de réforme, c’est une médecine à trois vitesse qui s’annonce.
Nous avons, en bas de l’échelle les assurés sociaux qui disposent au titre du régime de base les garantie de l’Assurance maladie, complétées, pour la quasi généralité d’entre eux par une assurance santé complémentaire, voire par la CMU Complémentaire garantissant au minimum le ticket modérateur laissé à la charge de l’assuré social.
Ils sont tributaires, pour la médecine de ville des praticiens libéraux du secteur conventionné, le secteur 1, des centres de soins et, faute de mieux des services des urgences des hôpitaux publics , avec les difficultés d’accès que l’on sait.
Force est de constater que la situation du système de santé, dans le cadre des difficultés sociales et économiques que connaît notre pays, conduit de plus en plus de personnes, non pas par choix, mais par nécessité, au renoncement des soins.
Ce sont les secteurs dentaires, optiques et de l’auditif, particulièrement coûteux,qui sont les premiers concernés.
Si les assurés sociaux doivent conserver à leur charge le coût des prothèses dentaires, des lunettes et des prothèses auditives, par contre les soins sont pris en charge, à 100 % par les hôpitaux publics, dont certains de réputation mondiale, en cas de maladies graves et d’interventions chirurgicales, ce qui est vital, du point de vue de santé publique.
En haut de l’échelle, nous avons les bénéficiaires de l’assurances santé haut de gamme, garantissant les dépassements d’honoraires, permettant aux bénéficiaires d’accéder aux praticiens du secteur 2, à honoraires libres.
Tous ces contrats ne se valent pas et on trouve, parmi les plus performants, les assurances santés incluses dans les régimes de prévoyance des cadres des (vous en avez lu 41%, il reste à lire 59%, de cet article.)
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