Etude de scénarios de sortie du nucléaire

Alors que la France fait la promotion partout dans le monde pour ses centrales nucléaires de dernière génération, les EPR, elle doit conserver, pour rester crédible, un socle nucléaire témoin important sur son territoire.
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Malgré cet impératif, le ministre de l’Energie, Eric Besson, a annoncé le lancement d’une étude prospective « Energie 2050 » évoquant l’hypothèse d’un scénario de sortie du nucléaire à l’horizon 2040-2050, toutefois sans engagement sur le court terme.
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Il a précisé à cette occasion que « Ce n’est pas ma conviction, ce n’est pas le choix du gouvernement et du président de la République, mais en même temps il ne faut rien éluder ».
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Il estime que sortir du nucléaire ne veut rien dire en soi, si on ne sait pas comment le remplacer et quel impact cela aura en matière de dépendance énergétique, d’émission de gaz à effet de serre, de coût pour les entreprises et les particuliers.
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Autrement dit, tout programme de sortie du nucléaire doit d’accompagner d’un projet de solution alternative pour être crédible.
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Cette question sera largement débattue à l’occasion des élections à venir.
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En sachant que la France dépend pour 75% de sa production d’électricité du nucléaire, nous venons d’évoquer son premier projet : d’implantation de parcs éoliens en mer, destiné à produire seulement 3,5% de l’électricité consomme dans le pays, ce qui donne une idée du chemin à parcourir pour sa sorti du nucléaire.
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L’accident de la centrale japonaise de Fukushima, bien que non d’origine nucléaire a alerté l’opinion publique sur les risques du nucléaire, en conduisant les pouvoirs publics des pays les moins dépendantes du nucléaire à annoncer sa sortie de celui-ci.
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Même l’Allemagne, qui dépend pour 22% de son électricité du nucléaire, a décidé de fermer toutes ses centrales d’ici 2022, ce qui permettra d’observer les conséquences écologiques et économiques des solutions de substitution qu’elle aura à mettre en place, pour couvrir les besoins en électricité du pays.