Le succès de l’assurance : garantie des accidents de la vie privée

La garantie des accidents de la vie privée, la GAV, lancée au début des années 2000, connaît depuis un vif succès, parce que les assureurs ont eu la bonne idée de présenter un contrat labélisée, plutôt que de laisser à chacun d’eux la possibilité de présenter sa propre formule, difficiles même pour un professionnel, à comparer.

Sa création correspond à un besoin et la formule de base est proposée à un prix attractif, de l’ordre de 100 euros par personne assurée, de plus elle s’adresse aux personnes isolées, comme aux familles.

Cependant, on peut reprocher aux assureurs de ne pas être très explicite sur sa nature et sur l’étendue exacte de ce qu’elle couvre.

Il est clair que la GAV ne garantit, comme son nom l’indique, que les conséquences des accidents de la vie privée, y compris les sports usuels, mais hormis les accidents automobiles et les accidents de la vie professionnelle.

La GAV ne couvre pas non plus le risque de maladie, ce qui dans certains cas peut prêter à confusion.

Ainsi, la fracture du col du fémur, assez fréquent chez des femmes, à partir d’un certain âge, est souvent considérée, à tort comme la conséquence d’un accident, alors qu’elle résulte d’une maladie, l’ostéoporose, dont les conséquences ne sont n’est pas assurées, d’où un risque de litige et de déception, pour les assurés, en attente d’une indemnisation, qui ne vient pas.

Par ailleurs, les assureurs sont discrets sur la (vous en avez lu 40%, il reste à lire 60%, de cet article.)

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