La mobilisation contre l’arrivée du virus Ebola sur le sol français s’organise

Le virus Ebola, apparu en Afrique de l’Ouest, provoque une fièvre hémorragique qui vient de faire, notamment, 86 morts en Guinée et des cas suspects ont été détectés au Mali, au Liberia et en Sierra Leone.

On apprend que la frontière entre le Sénégal et la Guinée vient d’être fermée pour prévenir la diffusion du virus.

La Guinée est particulièrement touchée cette année, avec 86 cas mortels et 22 cas de fièvre déjà confirmés.

C’est un virus hautement contagieux et souvent mortel, contre lequel il n’existe ni vaccin, ni traitement, d’où l’obligation d’en protéger les pays contre sa propagation, à une époque où grâce au transport aérien, une épidémie peut faire le tour de la planète, juste le temps de le dire.

Apparu pour la première fois en 1976 en République démocrate du Congo et au Soudan du Sud, le virus Ebola y a provoqué en une trentaine d'années, la mort de 1 554 personnes sur un total de 2 347 cas confirme, ce qui prouve qu’il n’est pas toujours mortel.

Des équipes médicales françaises ont été déployées à l’aéroport international de Conakry, pour limiter au maximum le risque d’une arrivée sur le sol français du virus, dans la cadre de mesures de précaution, a annoncé la ministre de la Santé, Marisol Touraine, reconduite dans cette fonction dans le gouvernement Valls.

Des équipes de l’Institut Pasteur et des médecins d’organisations non gouvernementales sont également sur place, pour (vous en avez lu 59%, il reste à lire 41%, de cet article.)

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